Voici mon projet sur base 500 SR 48T. Je suis parti d’une moto méticuleusement entretenue et d’origine. Certains crieront « sacrilège » et je ne peux pas dire le contraire. Mais je cherchais une base saine à tout point de vue. Mon cahier des charges était simple : ne pas modifier le moteur ni la structure du cadre, aboutir à un résultat qualitatif et gérer tout moi-même de A à Z. D’où une petite pointe de fierté dès son premier roulage et encore plus au Wheels & Waves quand des amoureux de belles mécaniques me demandèrent quel atelier était à l’origine de cette réalisation !
J’ai commencé par tout désosser pour une peinture époxy puis remontage scrupuleux en m’aidant des multiples photos prises lors de la dépose. Ma volonté dans ce projet était aussi de faire participer des artisans locaux pour les faire connaître pour certains et bien entendu pour obtenir ce travail de qualité que je recherchais. J’ai alors croisé la route de l’Atelier Rivea pour ma selle, de Mecatig-Vattier pour ma ligne inox, d’Auto Design 44 pour ma peinture blanche nacrée. Sans oublier Franck chez Kedo pour ses multiples conseils comme ceux pour le réglage du MIikuni TM36 associé à un filtre KN ou Picard Moto “père” pour son expérience reconnue sur les « bons vieux moteurs à carbu ». Avec une mention spéciale pour bonjour@agathefphotographie , jeune photographe bourrée de talents, pour les prises de vue typées urbex.
De belles rencontres, de bons conseils, d’excellentes réalisations, bref, j’ai déjа un nouveau projet et je compte bien poursuivre de la sorte.
Ma plus grande difficulté restera sans conteste la modification du faisceau électrique ! Non pas que je sois fâché avec la loi d’ohm, mais plutôt que je me sois engagé dans une voie (très) ambitieuse : déplacement du contacteur à clé, clignotants à LED, remplacement des commodos, suppression de la batterie, etc. J’ai grillé bêtement mon régulateur de tension suite à faute de débutant que je signale ici pour ne pas que d’autres se fassent avoir comme moi : pensez à brancher le « – » de votre batterie (ou suppresseur de batterie dans mon cas) à la masse du cadre ! Après ce petit incident, tout est rentré dans l’ordre et je ne cache pas ma satisfaction lorsque tout s’est allumé.
Il restera que la 500 SR est une moto idéale comme base de préparation, qu’elle se conduit comme un vélo, qu’elle avale les kilomètres sans broncher mais que sans démarreur, le coup de kick en refroidira plus d’un. Bref, une moto pour les braves comme écrivent parfois certains heureux propriétaires sur leur réservoir !
Arnaud : arnaud.jean@rocketmail.com