Avec son look assez vintage et un nom évocateur, le Glamster de Shoei est un casque de choix. Après un road-trip en Bretagne et de longues heures passées sous la pluie avec, on vous dit tout sur ce nouveau modèle.
Pureté des lignes
Rétro. C’est le sentiment que j’ai eu, quand j’ai pris le Shoei Glamster entre mes mains. Pour commencer, on apprécie la forme de sa coque et sa déco à bandes rouges et bleues en partie inférieure, baptisée Ressurection TC-10. On loue la pureté des lignes de sa calotte, sans décroché ni aileron superficiel, et la finesse du joint d’embase. Ensuite, on aime son étroite mentonnière avant aux ventilations latérales et rivets apparents. Cela fait directement référence aux canons de mode d’anciens casques intégraux.
Puis, en rentrant un peu plus dans le détail, on découvre un système de charnière d’écran visuellement assez simple, avec sa belle rondelle en aluminium. A l’arrière, on est ensuite un peu plus étonné par la forme en « œuf de poule » de la calotte assez proéminente et revenant en arrière au niveau de la nuque. Pour finir, on détaille avec plaisir, en retournant le casque, la finition cuir et rivets apparents, à la base des mousses internes. En outre, mon modèle d’essai était équipé d’un écran PinLock, retardant la formation de buée en cas de pluie et de températures négatives.
L’enfilage de ce modèle ne pose pas de problème particulier : on trouve facilement sa place dans le Shoei Glamster. Le maintien des mousses intérieures est assez uniforme autour du crâne. D’entrée, on se dit que les kilomètres devraient pouvoir facilement défiler avec. Les coussinets maxillaires maintiennent correctement le casque latéralement. Ils n’appuient pas trop sur les joues et ne sont pas oppressants à la longue. Ensuite, la finesse de la mentonnière donne la sensation que cet intégral ne descend pas très bas sur votre nuque. Comme si le menton allait affleurer en dessous du casque. Par chance, cette sensation s’interrompt vite avec le petit filet monté à cet endroit sous votre : il coupe les remontées d’air frais.
Super champ de vision
D’un autre côté, cette fine mentonnière libère aussi un grand champ de vision toutes directions confondues. C’est très agréable au quotidien. En ville, on loue ces qualités au moment de serpenter en toute confiance entre les files de voitures. Plus tard, sur le réseau secondaire, le Glamster se fait ainsi un peu plus facilement oublier du champ de vision et par la même occasion, de votre esprit. Un plus ! Ne reste que la bague noire fixée en bas de l’écran, qui est toujours bien présente dans votre regard.
Moi qui porte ensuite des lunettes de vue au jour le jour, j’apprécie de pouvoir facilement les enfiler en quelques secondes. Pour commencer, les branches de mes lunettes trouvent facilement leurs places dans le casque. En revanche, je suis contraint de faire pivoter en avant la monture pour positionner mes binocles à la bonne place. Ce n’est pas grand chose… Mais quand c’est la vingtième fois de la journée que vous le faites, on s’en rend compte. Les ôter du casque posera pour finir, moins de questionnement.
Ensuite, casque enfilé, le bouclage de la jugulaire utilise un classique système de sangle à double anneau métallique et bouton pression. Habitué depuis le temps à faire le geste, on l’oublie rapidement. En roulant, on s’étonne un peu du le système de ventilation du Shoei Glamster. En effet, il n’y a aucune ouverture de face en partie inférieure. Les entrées d’air latérales grillagées se chargent de répartir l’air frais à la base de l’écran et non plus bas. En été; et cela m’est arrivé durant le trip, on peut ainsi manquer à basse vitesse d’une arrivée de fraicheur sur le visage. Et avec cette fine mentonnière, cette sensation est encore plus frappante.
Le mouvement de l’écran pose d‘autres questions. Le blocage en position fermée est assez facile avec la bague de fixation. En revanche, on peste au moment de le relever : le cran de déverrouillage est diffile à passer. Il n’y a pas non plus de crans intermédiaires d’ouverture.
Plus tard, après de nombreux kilomètres, on apprécie le confort de roulage du Shoei Glamster. Il se révèle correctement insonorisé. En ville, il couper efficacement des braillements d’échappements de quelques minots en scooter. Sur autoroute, on ne remarque pas de sifflement parasite. Après six heures avec le Glasmter sur la tête, on l’enlève en se disant que la balade àavec lui était agréable.
Texte Matthieu Brotel. Photos Albin Carrière et Shoei.
Modèle essayé : SHOEI Glamster – Ressurection TC-10, Taille XL 61-62cm.
549 €