Kickstarter est définitivement un incubateur de bonnes idées. Celle d’Oodoo était de recycler des pneumatiques usagés pour construire des boots empruntes de différents univers moto. Cela méritait un coup de projecteur !
Des bottes Oodoo, responsables et pensées pour durer
Les grands espaces désertiques, un esprit hérité des westerns spaghetti, l’âme sauvage et indomptable comme un écho à un certain Johnny Depp, tourmenté au volant de sa Challenger – la recette fonctionne et continuera d’inspirer encore bien des années. Aussi intemporelle la promesse d’Oodoo soit-elle, le coeur du projet trouve justement son essence sur la longévité promise de ses boots et la philosophie responsable autour duquel il est construit.
A l’origine de cette initiative, Valérie et Billy, un couple avec déjà 3 vies au compteur entre la France, Bali et l’Espagne était rongé par le rêve de marier le beau, le durable, la façon au responsable. En petit fils de bottier, motard et passionné de rock, créer une marque de boots qui lui ressemble aurait pu relever de l’évidence pour Billy. Mais les inscrire dans une démarche d’avenir et transparence était l’ingrédient fondateur de l’aventure pour les démarquer de l’existant.

Parce que si l’on s’intéresse à ce qui différencie une botte Oodoo d’une autre, on remarque très vite que chacune de leur paires est montée sur une bande de roulement de pneumatique. Plus qu’un attribut de style, travailler à partir de cette matière upcyclée est un engagement fort qui pose également quelques contraintes de production. Travailler à partir de plusieurs manufacturiers leur permet d’assurer une certaine continuité dans le design. Avant de devenir matériau constituant de leurs paires, les bandes sont notamment resculptées à la profondeur requise par Oodoo. Mais les arrivages étant variables, le dessin des semelles pourra varier d’une paire à l’autre… la beauté de l’upcycling !



Une production à la commande et sans intermédiaires
Et au delà de cette caractéristique différentiante, chacune de leurs paires est tout droit sortie de leurs ateliers d’Alicante, au sud de l’Espagne. Pas moins de 200 opérations et 8 paires de mains sont nécessaires à la fabrication de chaque paire. Pour lancer leur marque, les créateurs d’Oodoo ont travaillé sur 3 modèles emprunts d’univers distincts. Chacun construits de formes originales, les modèles Bill, Angel et Barry s’inscrivent dans des styles respectivement neo rétro, godillot worker et sneaker scrambler. De quoi combler un grand nombre de motards mais il est tout de même important de signaler que les bottes Oodoo n’ont – a priori – pas reçu de marquage CE, les catégorisant comme de l’équipement moto à part entière.







Par opposition aux circuits de distribution classique, Oodoo ont également pris le parti de ne produire qu’à la commande. Si ce système de distribution aujourd’hui popularisé par de multiples marques avant eux peut présenter l’inconvénient d’induire des délais de livraison relativement longs, cette démarche consolide la promesse anti gaspi de la marque. Produire par cet intermédiaire écarte ainsi les surplus de production et les intermédiaires de distribution, annoncés constituer de près de moitié le coût d’une paire dans le circuit traditionnel.
Ce système de précommande permet ainsi à Oodoo de proposer des produits fait à la main en Espagne, intégrant des matériaux de qualités et dans le respect des artisans impliqués dans l’aventure. Avec un objectif de 25k€ pour lancer leur première production, Oodoo ne sont plus qu’à 5000€ de leur objectif. Alors si vous souhaitez contribuer au projet et vous offrir une de leurs paires proposées à partir de 229€, rendez-vous sur leur page kickstarter avant le 31 juillet !
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