Dukes of Kent
Tim et Dave Scofield sont venus du Kent, ils étaient parmi les premiers le samedi à la grille du circuit, à 6h30 du mat’, horaire de Shuttle oblige. Il y a de plus en plus d’Anglais qui viennent au Festival, en plus du fidèle magasin Ace Classics. « On n’a plus de circuit avec virage relevé en Angleterre regrette Dave, Brooklands, ils ont construit des immeubles à la place. » Père et fils avaient avaient fait leur inscription il y a trois ans mais covid oblige, ils n’avaient pas pu faire le déplacement. La Triumph TR6 de Dave avait des bracelets à l’origine, mais depuis la voilà transformée en desert Sled « Les événements fun auxquels on participe le plus maintenant se font sur dirt » précisent-ils. N’empèche, le banking de Montlhéry, ça les a marqués.

12 cylindres en goguette
Brian Forster et Stickler Selwyn sont partis de chez eux il y a une semaine. 1800 km plus tard après avoir fait un détour à Lurcy Lévis et visité le Massif Central, ils ont fait escale au Festival avec leurs deux Benelli Sei. Les bagages se résument à l’essentiel, chacun a une valise, montée sur la moto de Stickler ! « J’ai fait le BikeShed à Londres et les 1000 bikes à Mallory Park cette année, relate Selwyn, spécialiste des Benelli classiques. Mais ici avec l’anneau, c’est un événement qui a vraiment une dimension particulière. »

Un café-racer, avec un vrai cadre featherbed, Martin Oakes en amené un, et pas commun : cadre Norton de 1958 et moteur de Ducati 900 SS de 1996 ! Du coup Martin s’est permis un frein à disque moderne, vu l’anachronisme du mélange… La selle doit être un peu dure car une belle peau de mouton complétait l’assise !

Enfin, plus British que British, on a pu admirer, entendre et voir rouler l’Egli Vincent de Godet Motorcycle exposée dans la tente Café Racer. Cocorico !
